Turàndir revint sa besace chargée de viande pour passer du les moments difficles où la chasse était impossible. Il ouvrit sa bicoque qui passait inaperçue dans le quartier résidentiel. Elle lui servait principalement de planque à provisions.
Mais quelle fut sa surprise en entrant. Sa cachette avait été pillée. De la terre partout, des provisions étalées dans le salon. Il retourna toutes les lattes du vieux parquet. La majorité des provisions avaient été déterriorées. Il récupéra ce qui pouvait l'être, et empila tout dans un grand sac.
Le fait était qu'il se fichait qu'on ait pillé sa bicoque, il comptait l'abandonner, mais il n'avait pas prévu où aller. Il claqua la vieille porte, et cracha sur la maison. Il se dirigea droit vers la forêt, espérant y trouver un morceau de verdure tranquille.
- Je comprends pas pourquoi ils ont fait ça ... Y a que de la nourriture, et c'est pas ça qui manque à Melvasùl, se lamenta-t-il.
C'est sur ces pensées qu'il continua sa route à travers Melvasùl. Il passa par des raccourcis, préférant éviter de se faire voler dans les grandes rues famées. Il était chargé comme une mulle, mais avait récupéré tout ce qui pouvait encore l'être.
Il arriva aux portes de la ville, et ne fut pas dérangé par les garde. Il regarda la grande forêt qui s'étendait devant lui. Il y aurait bien de la place pour lui. Il s'y aventura calemement et sereinement, espérant ne pas être surpris par les bêtes sauvages ou les brigands.