Nienna

Nom : Gefallenes
Prénom : Nienna
Age : 302 ans
Race : inconnue, soupçonnée elfique
Clan : neutre
Adresse : roulotte (nomade)

Description physique

La jeune fille est plutôt de petite taille et de fine corpulence malgré ses formes élancées. Chacun de ses mouvements est énergique, plein de vie et gracieux, en dépit de l’apparente fragilité de ses membres. Sa peau ayant souvent été exposée au soleil ardent du désert, a finalement doré bien qu’elle soit initialement d’un blanc laiteux. Bien que traînant avec elle une harpe, savamment ouvragée et majestueusement parée, à laquelle souvent ses délicats doits s’adonnent, elle ne porte pas les ongles longs, peu pratiques au voyage. Son visage, aux traits fins et définis d’adulte, est volontiers rieur et enfantin entraînant souvent la confusion quant à son véritable age. Ses longs cheveux châtains à reflets roux sont parfois attachés pour des raisons pratiques, mais elle préfère les laisser libres afin qu’ils cachent ses oreilles pointues. Tout son être semble dégager une douce aura de bienveillance et de malice. Cependant, si on l’observe attentivement, on peut découvrir un océan de tristesse et de lassitude enfoui au fond de ses prunelles bleues, caché derrière son visage rieur, lentement diffusé par son corps comme un halo de magie. Sur son épaule gauche, un tatouage ayant grandi avec elle depuis sa naissance et dont elle ne connaît la signification. Elle se vêtit toujours de vêtements typiquement féminins, et de préférence de tons chauds. Elle n’est pas une grande fana des bijoux qu’elle trouve peu pratiques mais il lui arrive d’en porter lors de ses représentations.

Caractère

Nienna pourrait être considérée comme une opportuniste. Elle est plutôt de nature calme et réservée mais elle sait s’adapter lorsque la situation le requiert. Elle n’aime pas la guerre, elle n’en voit pas l’intérêt, l’enjeu. Elle sert le plus offrant. Et encore, son statut de barde conforte sa liberté. Elle va, elle vient, proposant ses services ici et là, pour survivre, pour voir le monde. Elle n’est pas de ceux qui sont aux fronts, aux palais ou aux honneurs, elle préfère fréquenter le peuple et la misère. Pourtant, jouer pour ceux qui ont tout, ou ceux qui n’ont rien, peu lui importe. Les premiers lui permettent de vivre et d’en apprendre plus sur la Haute en échange de ses services, les seconds vivent de ses services mais sont moins avares de connaissance sur leur condition. Elle aime jouer pour les uns et pour les autres. Elle aime la musique. Lorsque ses doigts parcourent les cordes de l’instrument, il n’y a plus de différences, de frontières ni de guerres. Tout n’est plus que silence et rêverie alors que les notes mélodieuses s’écoulent paisiblement de la harpe, comme le chant cristallin d’un ruisseau. Et ça la rend triste et heureuse, l’idée de faire plaisir, l’idée du bonheur. Elle aime aider les personnes à trouver l’avènement de leur vie. Mais cela ne dure jamais qu’un instant, qu’une seconde, après tout n’est plus que mort. Tous ne semblent qu’avoir le souffle de quelques minutes, alors qu’elle, elle semble avoir l’éternité. Voir les âmes grandir, atteindre leur but puis s’éteindre est à la fois une source de bonheur et de souffrance. C’est pourquoi elle va, elle vient, étant présente sans s’attacher pour autant. C’est pourquoi il y a toujours cette lassitude et cette peine éternelles au fond d’elle même, recouvertes par les diverses émotions du quotidien.

Histoire

"Je suis une orpheline. J’ai été abandonnée dans le désert. Se sont les nomades des sables qui m’ont trouvée. Je n’étais alors qu’un nouveau né. Cela tient du miracle. Ou de la malchance."

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Il avançait péniblement à travers la tempête de sables. L’air se refroidissait et il sentait les derniers rayons du soleil mourir peu à peu sur sa cape. C’était un habitué, un sage, auraient dit certains.

* Oui mais,* songea t il. * Personne ne peut prétendre connaître le désert par cœur.*

Il savait qu’il n’était pas loin des cavernes où l’attendait le reste de la tribu. Mais il savait aussi qu’à la nuit tombée il n’aurait plus aucune chance. Il tenta d’accélérer le pas mais son pied rencontra de la matière plus dense. Il ne put s’empêcher de soupirer de soulagement. A tâtons, il gagna l’ouverture de la grotte par laquelle il se glissa. Se furent alors les ténèbres.
Il fouilla les poches de sa cape et finit par trouver une boule de lumière qu’il avait mise au point. Il entreprit alors sa progression jusqu’au campement quand il trébucha contre quelque chose. Intrigué par le caractère mou de celle ci il baissa les yeux. Et poussa un cri de surprise.

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"Mon nom ? C’est sa femme qui me l’a donné. Ca signifie « perdue ». On m’a dit que c’est de la vieille langue et qu’elle le parlait couramment. C’était la seule de la tribu. Je n’ai appris que quelques mots. Et puis j’ai grandi, mon éducation entre les mains des nomades. Nous peuples du désert, nous sommes solidaires. Plus de savoirs que l’on ne pense résident entre nos mains."

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Il avait promis au chef de la tribu du Nord de lui rendre visite afin de lui conter ses dernières aventures. Leurs deux peuples étaient à présent réunis et partout un air de fête flottait dans les airs. Il serra la petite main qu’il avait entre ses doigts et se rendit dans les appartements provisoires de son ami.
Lorsqu’il y parvint, il fut étonné de voir trôner un noble et majestueuse harpe sur la table de roche. Il n’eut le temps de dire mots. Les petits doigts glissèrent des siens et la fillette s’élança vers l’instrument afin d’en effleurer les cordes. Une mélodie gracieuse et insolite s’en éleva. Après un moment de silence, son ami dit enfin à l’enfant :

- Elle t’a reconnue. Je te la cède. Je te montrerai comment en prendre soin.

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"J’ai acquis tous ce que je pouvais des peuples du désert. Et durant trois siècles j’ai vu défiler diverses générations. La Harpe est toujours restée mienne. Et puis les nomades sont allés de déclin en décadence. Confondant liberté et punition. Ils ont commencé à adorer des dieux. Des dieux jusqu’auparavant inexistants. Alors j’ai su qu’il fallait partir. Trouver la vérité. Mais les chemins tracés par les nomades, les grottes occupées par les tribus sont loin des extrémités du désert. Il m’a fallut près d’un an pour quitter les derniers grains de sable."

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Cela faisait quelques jours déjà que son environnement avait changé du tout au tout. Ca lui avait pris peu de temps pour s’y accoutumer, mais elle regrettait déjà le désert.

* Ca passera,* se dit elle. * C’est comme tout, ça passera.*

Elle entra dans une de ces drôles de grottes étrangement cubique nommées auberge et alla droit au comptoir. La nuit n’était pas encore tombée et l’endroit était bondé de gens habillés de sortes de braies. On lui avait dit qu’on appelait ça des pantalons.

- Ah, te revoilà ! lui lança la femme qui servait les clients. Comment s’est passée ta journée ?

- J’ai visité les alentours, c’est très… Vert. Il y a des choses qui vivent dans les fourrés, j’ai vu une sorte de petit cheval tout fin avec des cornes.

La femme eu un petit rire.

- Mais d’où viens tu jeune étrangère pour être dépaysée à ce point ?

La vagabonde répondait toujours évasivement à cette question. Elle ne savait pas comment les gens de cet autre monde voyaient ceux du désert.

- Ca devait être un faon, continua la femme en nettoyant un pichet. Tu as une bonne vue ! Gilda s’est cassée la voix, elle ne vous accompagnera pas aujourd’hui, annonça t elle en fixant la scène au fond de la salle du regard.

- Je peux chanter, proposa la jeune fille.

Elle maîtrisait beaucoup de choses. Et l’Art en faisait partie. Sa voix était fort mélodieuse et il lui arrivait de chanter pour accompagner son instrument.

- Ca s’rait sympa, opina la femme. Mais tu connais le texte ?

- Je n’en ai pas besoin.

- Comme pour la harpe, hein ? Comment fais tu pour trimballer ce truc partout ?

La jeune femme eu un sourire mystérieux, donna sa cape à son interlocutrice et monta sur la scène. Elle fut rapidement rejointe par d’autres demoiselles. Le silence se fit alors et bientôt ne résonna plus dans l’air qu’un air à faire verdir les dieux de jalousie.

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"Je me fais aux paysages déroutants de ce nouveau monde. Cela fera bientôt un an que j’y erre. Mais je n’ai pas encore trouvé la vérité."


Autre
Comment avez vous connu ce forum : par Astaria

C'est parfait! Je valide naturellement!

Bienvenuuuue!!

merci ^^