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 Mia Van Dellya

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MessageSujet: Mia Van Dellya   Mia Van Dellya Icon_minitimeMar 28 Aoû - 17:41

Nom :
Van Dellya
Prénom :
Mia
Âge :
18 ans
Race :
Humaine (?)
Clan :
Elessar
Adresse :
Le Palais de Cristal, au Nord de l’Île

Caractère :
Fière et arrogante, Mia ne se laisse pas faire et riposte souvent violement lorsqu’on tente de la provoquer. Son titre de « Princesse » qu’elle tient de son statut de propriétaire des Mines de Diamants de Mëralyan lui permet parfois de passer outre les lois et d’employer les moyens de son choix pour régler des différents avec autrui. On raconte qu’à 18 ans, elle aurait déjà tué des milliers personnes et cette rumeur aide à sa tranquillité. Les gens ont appris à y réfléchir à deux fois avant de se mêler de ses affaires.
Toutefois, la jeune fille n’est jamais contre l’idée d’aider. Simplement, elle a sa façon pour le moins particulière de le faire… et n’oublie jamais un service rendu. Les domestiques ne manquent pas d’avertir ses invités que, si la maîtresse de maison accorde une requête, elle fini toujours par réclamer un service en échange. « Donnant, donnant », elle n’oublie pas non plus lorsqu’on lui rend service mais répugne à devoir quelque chose à quelqu’un.
Cependant, si vous n’avez rien fait qui puisse lui déplaire, cette Princesse peut se montrer enjouée et rieuse. Malgré son tempérament froid et méprisant avec ceux qui lui manquent de respect, elle n’hésite pas à plaisanter et sourire en présence d’amis. Ceux-ci d’ailleurs sont en grand nombre pour ce qui est du terme générique et se limitent à deux ou trois personnes en ce qui concerne les vrais. Anastasia MacLeod et le majordome de Mia constituent ses deux plus grands amis. La jeune fille entretient avec son jeune majordome en chef une relation plus qu’amicale sans aller jusqu’à l’amour et trouve en lui un père, un frère, un ami et un confident. Il a toujours été là pour elle et celle-ci serait perdue sans lui.
Paradoxalement, Isabella Van Dellya a transmit l’amour de la musique à sa fille adoptive qui joue de plusieurs instruments et possède en son palais une magnifique salle de musique. Alexis, quant à lui, enseigna à son héritière une connaissance infinie des poisons et des pierres précieuses.
Elle semble – et est – toujours surchargée de travail. De plus, la jeune fille est insomniaque et ne dors que très peu.

Physique :
Grande et élancée, les formes généreuses et les membres fins, Mia est agréable à regarder et fait plus que son âge. Au premier coup d’œil, on lui donne facilement 20 ans tant ses yeux sont durs, son visage de glace et marqué par la fatigue que lui cause son perpétuel manque de sommeil. Cependant, on remarque vite que son corps, bien qu’aux formes très avantageuses, n’a pas encore fini de se développer, confirmant sa récente majorité.
L’œil d’un spectateur est immédiatement attiré par ces yeux de miel, deux soleils liquides à l’éclat irréel soulignés de traces argentées sur ce visage de marbre à la pâleur cadavérique dont les lèvres charnues, rouges sang, semblent seules preuves que celui-ci coule encore dans ses veines, formant de fins tracés, tels des serpents bleus sur sa peau blanche. Puis viennent ces soyeux cheveux d’ébène, brillante cascade de jais se déversant sur ses frêles épaules et retombant jusqu’à ses chevilles en mèches inégales d’un magnifique dégradé.
Une efle ? On pourrait le croire si ce n’était ces oreilles où pendent toujours une paire de boucles mais qui n’ont pas la pointe caractéristique de cette race ancestrale.
Son corps, perpétuellement couvert d’une robe, plus ou moins lourde ou dispendieuse, s’offre – paraît-il – rarement aux yeux des hommes, car on raconte que la jeune fille n’a jamais eut de relation. Pourtant elle a la taille fine, les membres longs, la poitrine développée, un chute de reins non négligeable lui conférant une démarche gracieuse et féline en plus d’être totalement silencieuse, tout comme le sont ses gestes. Une préférence visible pour le pourpre, le noir et le doré, trois couleurs rehaussant magnifiquement ses yeux, qui font de son corps un bijou ciselé aux courbes veloutées à l’apparence fragile, dissimulant habilement sa souplesse et sa rapidité sous un masque de porcelaine, belle et blanche mais si aisément brisée…
Elle se tient généralement droite, bien appuyée sur ses deux jambes, les bras le long du corps et les doigts légèrement crispés. Une position banale et pourtant caractéristique des nobles qui donne à cette princesse un air supérieur et hautain qui ne manque jamais d’énerver ses interlocuteurs de basses-classes.
Un sourire insolent plaqué sur les lèvres achève le tableau d’une des femmes les plus puissantes de Mëralyan.

Histoire :
« Elle s’est réveillée ! »
La rumeur se répand dans le palais comme une traînée de poudre et une noble dame accoure dans une chambre richement décorée où l’attend une petite fille, apeurée et inquiète. La dame s’approche et la fillette remonte encore les draps de son lit à baldaquin, comme pour se protéger. La dame parle d’une voix douce et veloutée. Elle n’a pas l’air méchant. Elle est belle et distinguée. Elle explique.
« Enfin te voilà réveillée. Tu dors depuis deux jours entiers et je m’inquiétais de ta santé. Nous t’avons trouvée à Tarì. Tu étais sous l’effet d’un poison violent que des démons avaient dû t’administrer. Mon époux t’a soignée mais tu dormais et dormais encore. Je me faisais du souci mais te voilà éveillée et n’ayant pour poison dans les veines que celui de la peur. Ne sois pas effrayée, je ne te veux aucun mal. Nous allons nous occuper de toi maintenant. Cette maison sera aussi la tienne. »
La dame lui caresse la joue et sourit.
« Tes traits sont fins, tu ne peux être que fille de nobles. Je me demande bien pour quelles raisons ils t’ont abandonnée dans cette ville sinistre. Mais peut importe. A présent, je veillerai sur toi, quoi qu’il advienne. Te souviens-tu de toi-même ? »
La petite fait non de la tête. Elle n’a aucun souvenir. Rien. Mais elle n’a plus peur maintenant. La dame est gentille. Elle parle encore.
« Tant pis. Tu t’appelleras… Mia. Mia Van Dellya. Je suis Isabella. Isabella Van Dellya. Tu peux m’appeler Mère. »
« Mère… » Murmure l’enfant.

¤¤¤

Dans une grande salle, un homme et une jeune fille – de 7 ans environ – se livre un combat à l’épée. L’homme, de taille moyenne, les cheveux grisonnant et l’air dur, possède l’avantage de l’expérience, mais la jeune fille celui de la vitesse et de la grande liberté de mouvement que lui permet sa petite taille par rapport à son adversaire. Elle tente de porter un coup à la taille mais il la devance et frappe à la cuisse, sans blesser pour autant.
« Tu progresses mais ce n’est pas encore ça. Tu te laisse déconcentrer bien trop facilement. Joli jeu de jambes… »
« Merci, Père. »
Une servante apporte un linge à Mia qui s’essuie le front avant de courir à sa chambre pour se changer et rejoindre sa mère qui, en ce moment, lui apprend le piano.
Depuis 2 ans c’est la même chose. Tous les jours, Alexis Van Dellya se rend avec sa fille adoptive aux mines de Diamants dont elle héritera pour lui enseigner l’art et la manière d’extraire la précieuse pierre, de la vendre, d’estimer son prix, de la tailler et d’en tirer le meilleur. Puis ils rentrent pour combattre à l’épée avant que la fillette ne rejoigne sa protectrice pour un cours de musique et de solfège. Ensuite elle se rend dans la bibliothèque où son précepteur attend pour lui enseigner la langue, les lettres, les chiffres, la logique et la peinture.
Le fils du majordome en chef apprend avec elle. C’est un élève brillant et studieux qui ne se laisse jamais distraire, alors que Mia laisse divaguer ses pensées au gré du vent qui s’engouffre par la fenêtre. Elle n’écoute pas, elle sait déjà tout. Ce sont des choses qu’elle a apprises, longtemps avant peut-être…
Lui et elle sont excellents amis. Le précepteur le remarque, en parle à Alexis et Bella mais ceux-ci se contentent de sourire. Lui sait que le petit deviendra un point faible de la jeune femme, plus tard. Mais elle est une enfant pour l’instant. Une enfant qu’Alexis a transformé en une femme bien trop vite. Elle a 7 ans à peine et la voilà de glace, blasée, intelligente et calculatrice. Froide et arrogante, sans aucune estime pour les basses-classes ; les paysans et les fermiers qui font vivre ses terres. Seule Isabella Van Dellya lui apporte l’amour, la gentille, la douceur et la tendresse qui lui manque et lui transmet ses qualités qui ne compensent, malheureusement, que peu la maturité dangereuse de sa protégée.

¤¤¤¤

La nuit tombe doucement. Le Palais s’endort lentement et les dernières bougies se soufflent… Une ombre traverse le jardin et s’enfuit en courant vers la ville de Cinna où l’attend un cheval. De là, elle partira vers les Forêts Elfiques. Elle a laissé une lettre dans la chambre de la maîtresse de maison.

« Chère Mère,
Jamais je ne vous remercierai assez pour tout le bien que vous m’avez apporté. Ma mère, ma bienfaitrice, je vous aime tellement mais ne supporte plus cette prison dorée. Je ne veux pas des mines ou des terres. Père m’a transmit un savoir trop dangereux. La mort, l’argent, le pouvoir sont des enseignements bien trop durs à porter et trop simples à retenir pour l’utilisation que l’on en fait…
Vous êtes ma seule douceur, merci pour votre enseignement et votre tendresse.
Adieu. »


Elle quitta la maison à 10 ans, ne reviendrait pas avant 7 ans.

¤¤¤¤

Les elfes n’accueillent pas les étrangers de bon cœur et surtout pas les humains. Mia ne s’était pas rendue là-bas par hasard. Les Van Dellya avaient rendu de précieux services à une famille et il était temps de rendre la pareille. Elle fut accueillie chez eux durant 3 ans entiers.
Ils lui enseignèrent l’ancien langage elfique, les armes, le combat, la médecine, les sciences et une part de magie qu’aujourd’hui encore elle n’ose utiliser. Ils la traitèrent comme l’une des leurs et elle finit par oublier qu’elle était humaine. Au bout d’un an passé en leur compagnie, elle put sortir sans crainte. Tout le monde sans exception la prenait pour une elfe. Son physique, son langage, sa prestance et son dédain le prouvaient. Mais il n’en était rien et la jeune fille souffrait de pouvoir leurrer à ce point cette race qu’on disait si supérieure.
Mais elle n’avait pas une minute pour souffrir. Toujours occupée, toujours affairée, toujours en train d’apprendre plus. On ne la prenait même plus pour une jeune elfe mais pour une adulte comme les autres… à 13 ans seulement. Sa santé mentale en prit un coup et elle sombra peu à peu dans la folie.
Meurtrière.

Elle quitta les Forêt Elfiques après deux meurtres secrets qui ne furent découvert que bien après son départ et erra dans les rues de Tarì où de violent souvenirs l’assaillaient. Le goût amer du poison, le désir de vengeance, la mort planant si près, les rires des démons et l’odeur amère du sang… Prise dans sa folie, elle s’enlisait et tuait sans raison, dans l’ombre et l’anonymat le plus total. Les démons, vils et cruels, perçurent en elle un désarroi abyssal et l’enrôlèrent pour lui faire consommer des drogues [Plantes hallucinogènes à l’époque] qui la poussèrent à assassiner encore plus et à perdre toute notion. Elle n’était plus ce qu’elle avait été. Sa taille, anciennement fine et belle, devenait squelettique et son dos, courbé alors que ses jambes ne la supportaient plus. Ses cheveux, si doux et soyeux autrefois, étaient rêches et emmêlés. Mais plus que tout, ses yeux dorés ne brillaient plus de cet éclat fier et de profonde cernes violacées les soulignaient, lui donnant l’air plus pitoyable encore.
Un an passa ainsi, dans l’instabilité et le sang, puis sa vie changea du tout au tout.
Un groupe d’elfes noirs était de passage en ville, à la recherche d’esclaves. Ils tombèrent sur elle par hasard mais reconnurent en la jeune fille le sang des nobles malgré sa beauté perdue. Ils l’emmenèrent pour en faire une esclave.

¤¤¤¤

La jeune fille s’éveille… Elle tâte autour d’elle, dans le noir, et trouve la fraîcheur de la pierre. Au loin, elle entend des voix et perçoit le clapotis de l’eau. De l’eau. Elle a soif. Elle meure de soif. Et elle a froid. Il fait glacial ici.
Quelqu’un ouvre une porte et l’éclat de la lune agresse ses yeux, l’obligeant à les fermer avant de papillonner pour s’habituer. L’homme qui a ouvert la porte est grand et étonnement costaud. Il parle d’une voix bourrue et sourde mais elle ne comprend pas. Il répète. Elle ne comprend pas. Il répète. Elle comprend. Tout lui revient et un grand vide apparaît. C’est le langage des elfes. Mais que c’est-il passé après ses meurtres ? Où est-elle allée ? Et qui est-il ?
Elle tente de se relever mais ses jambes ne la supportent pas. Il s’approche, la balance sur son épaule comme un vulgaire sac de toile et sort.
Il marche longtemps mais ils arrivent. En observant, Mia comprend où elle se trouve. Tout est gelé mais la neige ne tombe pas, tout est glacé mais pas un souffle de vent. Elle est à Tinùviel, cela ne fait aucun doute.
Pourquoi ?

On la mène dans un palais, puis dans une salle. Un autre homme attend. Celui qui a ouvert la porte la dépose à terre et elle se relève péniblement. L’homme qui attendait s’approche d’elle et prend son menton entre son pouce et son index.
« Elle est belle, en effet. Vous êtes parvenu à dissiper les effets de la drogue ? »
« Oui. »
« Bien, elle sera donc esclave. Donnez-lui des vêtements et qu’elle se mette au travail le plus rapidement possible. »
« Bien. »
On la mène à une autre pièce, on l’habille et on lui ordonne de laver des sols et des vêtements. Mia n’aime pas les ordres. Elle déteste qu’on lui en donne mais elle est encore trop faible. Déjà elle prépare un plan pour retourner auprès de ses parents.
Ses parents…
Deux années passent durant lesquelles la jeune fille étudie les différentes façons de « s’évader ». Elle trouve et, mettant les enseignements des elfes blancs à profit, part sans problème. Malheureusement, elle se fait vite repérer et, le temps qu’il lui fallu pour retourner auprès des siens fut employé par les Drows à assassiner ses parents.

Elle arriva au Palais de Cristal alors que les cadavres jonchaient encore le sol malgré les domestiques qui tentaient de les enlever. Elle fut huée et tous étaient tentés de la chasser mais elle était leur héritière et possédait maintenant tous les droits sur cette demeure.
Bizarrement, les Drows ne donnèrent, après ça, plus aucun signe de vie. Ils l’oublièrent sans doute mais, elle, n’oubliait pas. Une incommensurable haine la submergeait lorsqu’on prononçait leur nom et le désir de vengeance se fit si grand qu’elle employa tous les moyens pour faire assassiner l’homme qui avait fait d’elle une esclave. Comme toujours, elle parvint à ses fins sans problèmes majeurs et, depuis, la rancœur s’est apaisée mais les séquelles de cette période restent encore. Le majordome le dit à qui veut l’entendre : Elle a changé.

Bien qu’ayant reprit les affaires de son père, Mia est devenue froide et distante, hargneuse et calculatrice. Parfois, lorsqu’elle est seule avec lui, elle rit et évoque son enfance tranquille mais son sourire est voilé d’une tristesse aisément décelable. Si lui ou les proches de la jeune femme ne comprirent jamais pourquoi, elle sait que, quoi qu’il advienne, le meurtre des Van Dellya a été causé par sa lâcheté.
Tuer ces assassins devient chaque jour une obsession plus grande.

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