Nom : Varda
Prénom : Astaria
Age : 108 ans
Race : Elfe blanc
Clan : Elessar
Adresse : Palais de la Cité elfique (enfin, normalement...)
Caractère : Astaria est discrète et silencieuse mais sait s’imposer lorsque cela est nécessaire. En tant que Reine, elle dirige avec bonté mais aussi avec fermeté son peuple. Elle se fait connaître comme souveraine au bon cœur, et sachant diriger un peuple convenablement. Malgré tout, il lui arrive de commettre quelques erreurs à cause de son manque d’expérience dans la fonction, et c’est à ces moments-là qu’elle compte sur ses conseillers ou autre personne gradée pour la conseiller et l’aider. L’Elfe aime se sentir proche du peuple qu’elle gouverne, et c’est pour cette raison qu’elle ne souhaite pas qu’on la prenne pour quelqu’un de supérieur.
La Reine des Elfes a du mal à accorder sa confiance, et très peu dans ce monde l’ont acquise. Et quand quelqu’un perd sa confiance, il lui est très difficile de la regagner. Aux premiers abords, l’Elfe est souriante et bienveillante, mais cette assurance n’est qu’une façade, cachant un aspect plus morne de sa personnalité. Elle vit dans la solitude, et cela lui pèse d’autant plus que le pouvoir a parfois tendance à l’écraser, car elle doit parfois faire preuve d’abstraction envers ses sentiments. Mais Astaria ne montre quasiment jamais cet aspect de sa personnalité. Optimiste de nature, elle est d’une détermination sans pareille et fait preuve d’une persévérance qui la ferait presque passer pour une obstinée. Elle aime le calme, la musique et la nature, et ces trois choses-là ont tendance à apaiser l’Elfe et à lui faire oublier ses soucis.
La souveraine des Elfes blancs voue une grande haine aux Démons et aux Elfes noirs qui ont été plusieurs fois responsables de son malheur, ainsi que celui de son peuple.
Physique : Astaria possède une silhouette fine et élancée dont elle prend bien soin en pratiquant régulièrement des exercices physiques. Frêle d’apparence, elle possède néanmoins une force considérable, nécessaire au maniement de ses deux sabres de petite taille. Ces derniers sont rangés dans leur fourreau respectif et passés de chaque côté de la ceinture de l’Elfe. L’un d’entre eux possède une lame d’un or éclatant, l’autre possède une lame couleur noir de jais.
Petite de taille, Astaria ne se distingue presque jamais de ses semblables en tant que souveraine en ne laissant paraître aucun signe de sa royauté. Elle affectionne très peu les habits complexes, leur préférant des habits simples et pratiques, en l’occurrence, un petit haut de cuir marron clair, ayant pour but de mettre en valeur ses timides formes féminines, avec un pantalon serré du même matériau et de la même couleur. Ses avant-bras et ses genoux sont protégés par des protections en cuir, et l’Elfe préfère porter des bottes à lanières, laissant ainsi ses pieds à l’air libre, ce qui ne la gêne guère. Par temps froid, la Reine revêt une petite cape orangée dans le but de se couvrir. Mais le temps froid est rare dans la forêt Sud de Mëralyan…
La finesse de l’Elfe s’exprime aussi à travers son visage légèrement mât encadré d’une chevelure rousse qui descend jusqu’au niveau de ses reins. Ses yeux d’un vert émeraude sont empreins d’une grande pureté, mais ce regard vert peut aussi s’avérer être insensible et froid face à ses ennemis. Et bien sûr, en tant qu’Elfe, Astaria arbore deux fines oreilles pointues… Sur son petit cou est présente la marque de royauté elfique, une edelweiss tatouée sur la peau qu’elle peut faire disparaître et apparaître de son plein gré. La main droite de la jeune femme est couverte de marques de mutilation, blessures infligées par un Démon et deux Elfes noirs, qui avaient pour but de lui faire perdre l’usage de sa main droite, pour qu’elle ne puisse plus se servir de son arme, puisqu’elle était droitière. Suite à cet incident, l’Elfe fut contrainte à faire usage de sa main gauche, qui est devenue à présent sa main forte. Quant à sa main droite, elle a été guérie, mais elle garde quelques séquelles de ces blessures graves.
Histoire :
Cette petite maison en bois au fond de la forêt. Oui, c’était là qu’elle vivait. Jusqu’à ses quatorze ans.
- Astaria !
La jeune Elfe rousse ne se retourna pas. Elle continua à fixer le ciel bleu parsemé de petits nuages blancs.
- Maman ? fit l’enfant, sans quitter le ciel des yeux.
Derrière elle, le bruit des pas s’intensifiaient, signalant l’approche de la mère d’Astaria. Quand elle fut arrivée près de sa fille, ses deux bras se glissèrent autour de la taille de la jeune Elfe. Cette dernière se sentit soulevée du sol.
- A quoi penses-tu ? demanda la mère.
- Je me demandais… si j’arriverai un jour à me souvenir de Papa.
Astaria tourna ses yeux verts pleins d’espoir vers sa mère. Celle-ci lui adressa un grand sourire.
- Je suis sûre que tu t’en souviendras un jour.
Astaria ne possédait aucun souvenir de son père, et elle en ignorait la raison. Elle se souvenait de toujours avoir vécu dans cette maison en bois au fin fond de la forêt. Sa mère la reposa à terre et dit :
- Suis-moi, pour tes onze ans passés hier, j’ai un cadeau pour toi.
Les deux Elfes rentrèrent dans la maison en bois qu’elles habitaient. Mais à peine entrée, Astaria s’arrêta net et fixa le mur en face de la porte. D’ordinaire, un petit sabre à lame dorée y était accroché, croisant son fourreau qui y était accroché dans l’autre sens. Cette arme était celle de sa mère. Mais là, le sabre d’or se trouvait dans son fourreau et en croisait un autre, de la même taille, qui était lui aussi rangé dans son fourreau. L’enfant resta quelques instants à fixer les deux armes, sans rien dire. Puis elle fit :
- Il sort d’où celui-là ?
Sa mère eut un petit rire.
- Il est pour toi, dit-elle sans répondre à la question de sa fille.
Astaria se retint de crier de joie puis décrocha l’arme du mur. Elle tira la lame du fourreau. Une lame noire de jais.
- Tu m’apprendras ? demanda l’enfant, impatiente.
- Bien sûr, fit sa mère. Mais il faut que tu saches que cette lame a appartenu à ton père…
~~ * ~~
Sur le parquet propre lavé la veille s’étendait une mare de sang dans laquelle se trouvaient deux corps, inertes. L’une d’une jeune Elfe de quatorze ans, et l’autre, celui de sa mère. Deux Elfes noirs et un Démon contemplaient l’horreur avec le sourire. La première chose qu’ils avaient dite en faisant irruption dans la maison était : « on l’a trouvée » Puis, à présent, ils contemplaient le résultat. Cependant, les doigts de la jeune Elfe remuèrent, signifiant qu’elle était toujours en vie. Le Démon remarqua ce petit geste et s’approcha d’elle. Il s’accroupit et dit d’une voix grave :
- Alors, tu es leur fille ? Ne t’inquiète pas, tu ne vas pas mourir. Enfin, pas encore…
Les deux Elfes noirs s’approchèrent du Démon et l’un d’eux lui chuchota quelque chose à l’oreille. L’autre s’approcha de l’Elfe mourante et lui enleva le sabre de sa main droite qu’elle tenait avec acharnement. Mais en vain, l’Elfe noir réussit à la désarmer et lui maintint le bras au sol, de sorte à ce que la paume de la main soit tournée droit vers le ciel. Le deuxième Elfe noir sortit une dague de sa poche et la tendit au Démon qui la prit avec un sourire sadique. Puis il se tourna vers la jeune Elfe, leva sa main armée au-dessus de celle de la victime et abattit son arme. Astaria perdit connaissance avant même que la douleur ne lui transperce la main.
~~ * ~~
Ils étaient partis. Le Démon et l’Elfes noirs. Deux chasseurs de la Cité elfique découvrir le massacre. La jeune fille de quatorze ans était toujours en vie, mais peut-être qu’elle ne retrouverait jamais l’usage de sa main droite mutilée. Peut-être ne pourrait-elle plus jamais tenir une arme de sa vie. Les deux chasseurs la ramenèrent à la Cité elfique où on ma soigna et on prit soin d’elle. Ce n’est que trois ans plus tard qu’Astaria retrouvera l’usage de sa main grâce à une médecine complexe elfique. Durant ce temps-là, elle apprit à se servir de sa main gauche et continua à apprendre le maniement des armes. L’usage de sa main retrouvé, elle revint à son ancienne maison, où elle ne trouva pas le cadavre de sa mère, mais seulement le sabre d’or qu’elle emporta. De retour à la Cité elfique, l’Elfe passa par tous les échelons de la hiérarchie, acquérant une grande renommée. Mais à chaque fois, elle ne trouvait pas de position stable qui lui convenait et donc elle changeait souvent de fonction. Jusqu’au jour où le Roi des Elfes blancs la remarqua et lui proposa de devenir son bras droit. Astaria accepta et servit durant de longues années le souverain des Elfes blancs. Jusqu’au jour où il tomba. Un assassin Elfe noir avait réussi à infiltrer le palais et à empoisonner le Roi. Ainsi, ce dernier mourrait à petit feu.
~~ * ~~
Proches et médecins du Roi étaient rassemblés autour du lit du souverain, qui était aux portes de la Mort. La porte de la chambre s’ouvrit et tous les regards, y compris celui du Roi, se rivèrent sur celle qui venait d’entrer. Astaria s’inclina et dit, un leur d’inquiétude dans les yeux :
- Je suis désolée, une affaire urgente. Mais tout est réglé. Comment va Notre Majesté ?
Un médecin s’approcha du bras droit du Roi et lui chuchota que le Roi n’en avait plus pour longtemps. Il était question de minutes, voire de secondes. Alors, Astaria s’approcha du lit du souffrant et s’accroupit pour mettre à la hauteur de son supérieur hiérarchique.
- Je suis désolée, lui fit-elle doucement.
- C’est moi qui suis désolé, fit le souverain dans un soupir. Je laisse… Le peule elfique sans souverain…
- Ne vous inquiétez pas, on s’occupera de tout.
Alors le Roi porta sa main faible au cou de son bras droit. Surprise par ce contact soudain, l’Elfe faillit reculer.
- J’ai confiance en toi… continua le Roi. Tu es apte à faire ce que j’attends… de toi…
Sans que le bras droit n’eut le temps de poser de question, une lueur naquit dans la main du Roi et toucha la peau d’Astaria puis se diffusa à l’intérieur de son corps, comme un flux très faible. La lueur disparut. La main du Roi tomba mollement sur le lit. Il était mort. Certains de ceux qui étaient regroupés dans la pièce fondirent en larmes, mais la plupart des regards étaient rivés sur Astaria. Cette dernière porta sa main gauche à son cou, sur la marque qui s’y trouvait dorénavant. Peu de transmissions du pouvoir se passait ainsi.
- J’accepte le trône, déclara-t-elle simplement.
De toute façon, elle n’avait pas le choix. A 97 ans, Astaria Varda monta sur le trône.
Autres :
Comment avez-vous connu le forum ? Mëralyan v1 ^^ Par top-site
Sam 25 Aoû - 13:24
